A ne pas négliger : les normes de sécurité pour les robots collaboratifs

Lorsqu’il est question de robots collaboratifs, la sécurité est souvent évoquée.

Contrairement aux robots industriels traditionnels en raison des différences de structure, de matériaux et de rapport poids/charge, les robots collaboratifs constituent une catégorie de robots légers et sécurisés, équipés pour partager un espace de travail avec des personnes. La sécurité est une condition préalable à l’entrée dans les robots collaboratifs.

Un diagramme pour comprendre les normes de sécurité pour les robots collaboratifs – dans l’ordre ascendant, plus les règles de sécurité sont basses, plus elles sont obligatoires, et plus elles sont hautes, plus l’éventail de cibles est restreint et plus les exigences de spécification sont spécifiques.

Au bas de la page se trouvent les lois et directives (MD/Machinery Directive), ce qui, dans le cas des normes de l’Union européenne, signifie que toute entreprise qui fait des affaires en Europe doit se conformer à la MD pour les machines et les équipements. Cette catégorie est la plus stricte car la loi est obligatoire. En d’autres termes, si une entreprise opère sans respecter les exigences des lois et directives pertinentes, elle est en infraction avec la loi.

Plus d’attention aux normes de la catégorie C, les normes internationales les plus pertinentes et faisant le plus autorité pour les robots collaboratifs dont nous parlons.

La norme 10218-14 est la norme pertinente pour les robots collaboratifs et la norme internationale la plus appréciée par les fabricants de corps robotiques collaboratifs.

10218-2 est la norme pour les intégrateurs de robots.

Il est également important de noter que la sécurité des robots collaboratifs doit être prise en compte dans le système d’application. À titre d’exemple simple, si un robot collaboratif tient un couteau ou un outil tranchant, nous ne pouvons pas baser la sécurité de l’application sur la sécurité du robot collaboratif. Il s’agit notamment de l’exigence selon laquelle le robot collaboratif doit être monté à une hauteur inférieure à la tête du travailleur afin de s’assurer que le robot évite les zones susceptibles de causer les blessures les plus graves pendant le fonctionnement.

Il est donc important que les utilisateurs ne négligent pas les normes de sécurité exigées des intégrateurs lorsqu’ils utilisent des robots collaboratifs, et que le risque global du système soit évalué.

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